lundi 12 octobre 2015

Ne meurs pas sans moi - Suzanne STOCK


Quatrième de couverture :

Sandra Denison aime la vie. Rien ne semble pouvoir arrêter cette brillante avocate new-yorkaise, qui collectionne les succès professionnels comme les hommes. Sûre d'elle, elle ne regarde jamais en arrière. Car le terrible drame de son enfance la ronge. Elle revoit encore les flammes lécher les murs de la maison, se refermer comme un piège infernal sur sa mère. Et ces étranges yeux rouges qui la fixent... 

Née en 1975, Suzanne Stock est journaliste. Ne meurs pas sans moi est son premier roman.

"Coup d'essai, coup de maître !" Le Républicain Lorrain

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Mon avis :

La fin de l'aventure approche et je me rends compte que je ne t'ai jusqu'à présent parlé que d'un des romans de la sélection du Prix du Meilleur Polar des Lecteurs de Points 2015. Le vote sera clos vendredi prochain. Pour ma part, je vais essayer aujourd'hui de te présenter un autre de ces neufs romans, peut-être deux si mes capacités à blogouiller me le permettent.

Ne meurs pas sans moi est un tout petit roman, de moins de deux cents pages, que j'ai dévoré en à peine une soirée. Il n'est pas évident pour moi d'en parler sans déflorer l'intrigue, comme j'ai pu le lire parfois ailleurs. L'histoire de Sandra semble ordinaire, mais c'est sans compter sur ce drame survenu dans son passé, cet incendie dans lequel sa mère a péri. Un évènement dramatique, indissociable de souvenirs douloureux, qui va conditionner toute son existence.

Une lecture plaisante, hormis un petit passage à vide à la fin de la première partie, j'ai eu le sentiment de plonger dans un délire surnaturel qui, pour moi, n'avait pas sa place ici. Mais, au final, pas si tiré par les cheveux que ça, pas déconnant, pour utiliser cette expression qui m'est chère.
Le récit est entrecoupé de flashbacks et les pièces du puzzle se mettent en place au fil des pages. J'ai eu beau deviner assez rapidement ce qui se cachait derrière tout cela, il n'en reste pas moins que j'ai vraiment apprécié le dénouement, plutôt original sans être révolutionnaire non plus.

Quelques petites imperfections, mais après tout, quel premier roman n'en comporte aucune...? Il a en tout cas eu le mérite de me faire passer un bon moment. Pas mon préféré de la sélection, mais pas le dernier non plus. Disons que, s'il fallait classer ces neufs romans par ordre de préférence, il trouverait sa place tout pile au milieu. ;-)

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lundi 5 octobre 2015

Incision - Marc RAABE


Quatrième de couverture :

Gabriel a onze ans. Il est pieds nus en haut de l'escalier de la cave. Bien qu'il porte le pyjama de son héros Luke Skywalker, il a peur. Personne n'a le droit d'entrer dans le labo photo de son père. Personne. Mais l'imposante porte métallique, habituellement cadenassée, est ouverte...
Trente ans plus tard, Gabriel est adulte. Il a effacé cette nuit tragique de sa mémoire. S'il veut retrouver sa compagne disparue, il va devoir se souvenir. Et vite.

"Un thriller cauchemardesque." Der Spiegel

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Mon avis :

Troisième roman lu dans le cadre du Prix du Meilleur Polar des Lecteurs de Points, et que dire... L'histoire, quelques semaines après avoir terminé ma lecture, je m'en rappelle à peine.

Si je ne peux décemment pas qualifier cet ouvrage de mauvais roman, une chose est sûre, il n'appartient définitivement pas au genre de ceux qui me font frémir. Le souci, quand tu lis comme moi énormément de romans noirs, c'est que, pour le coup, à chaque livre lu, tu hausses ton niveau d'exigence. Et là, j'ai vraiment eu la sensation d'être dans du déjà-lu. Du déjà-lu qui ferait dans la surenchère en plus... Trop de sang, trop de trucs tordus, trop de ficelles lues, vues et revues, le tout super mal servi par une traduction parfois approximative. Un peu dommage car le personnage principal, Gabriel, est plutôt attachant, même si un peu terne. Il est en tout cas du genre de ceux qu'on a envie d'aimer.
Reste que l'Allemagne, Berlin, c'est dépaysant, ça change des États-Unis. Même si, sur ce point, je n'ai rien trouvé à redire sur la sélection du Prix, elle nous a fait voyager.

Manque de chance, ce bouquin ne me laissera pas un souvenir impérissable vu que je l'ai refermé avec une seule envie, plutôt impérieuse : lancer un appel à tous les auteurs de thriller . Ayez pitié de vos lecteurs, cessez donc d'éventrer des femmes enceintes !

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